Jeune et talentueux artiste allemand, Otto von I mène une vie tranquille au château familial. Tout change lorsqu’il décide de monter à la capitale afin de s’y installer comme peintre professionnel. Au lendemain de son premier vernissage, il disparaît inexplicablement… Ce bref roman n’est pas seulement un récit fantastique. Il est aussi une réflexion ironique et comique sur l’art et l’écriture. A l’image des tribulations de Jacques le Fataliste de Diderot, l’intrigue paraît s’inventer au fil de la lecture, confrontée aux réflexions et aux changements d’humeur de la narratrice.

« Aucune biographie n’étant assez complète pour nous faire part de chaque geste, chaque pensée, chaque acte d’un individu, j’invente, dans la limite du vraisemblable, ce que nul ne connaît à propos d’Otto. »